Lundi 1er juillet, deux sujets ont été soumis pour avis au comité technique.
Temps de travail des personnels BIATSS
Ce point passe pour la seconde fois au comité technique, après un avis unanimement défavorable de la part des organisations syndicales. Pourquoi ce rejet unanime ? Le temps de travail des BIATSS était réalisé aujourd'hui selon un accord qui avait mobilisé le groupe de travail du Comité Technique durant de longs mois en 2017. C'est cet accord qui est mis à mal aujourd'hui, en retirant uniquement des points favorables aux BIATSS, sans contreparties.
Outre la suppression de trois jours de congés, l'université a décidé de réduire le nombre de possibilités de comptabiliser le temps de travail et a baissé drastiquement le nombre d'heures supplémentaires autorisées. Nous redisons notre désapprobation. Nous redisons également notre inquiétude quant aux dysfonctionnements que cela va entraîner dans des services et à l'accentuation du mal être au travail pour nombre de personnels. En effet, ces mesures sont prises sans que l'on s'interroge des raisons qui poussent des personnels à faire autant d'heures supplémentaires, préférant casser le thermomètre plutôt que de chercher les causes de la fièvre.
Ce sont des mesures administratives brutales, coupées du réel. Ces mesures sont décourageantes. Elles le sont pour les personnels dans un contexte de très grande morosité car, 18 mois plus tard, les conséquences de la fusion sont vécues très négativement. Elles le sont également pour nous, organisations syndicales, qui avions travaillé à un accord piétiné peu après sa mise en place.
Il sera difficile, désormais, de s'entendre dans un dialogue social devenu par la faute de l'administration un dialogue de sourds. A noter que les organisations syndicales ont demandé la saisine du CHSCT concernant les conséquences de ces nouvelles dispositions sur les conditions de travail. Malheureusement, ce point est reporté au prochain comité technique, le 18 juillet, alors que le vote du CA concernant le temps de travail aura lieu le 11 juillet.
Vote au comité technique : La CGT refuse de prendre part au vote, SNPTES, SNESUP-FSU et Sgen-CFDT ont rendu un avis défavorable.
Dissolution de la ComUE
À l'automne 2014, le Sgen-CFDT avait pris une position claire sur les statuts de la ComUE, votant contre ceux-ci au CT de Lille 1, au CT et au CA de Lille 3, résistant au chant des sirènes. Nous avions dénoncé à l’époque les nombreux défauts des statuts qui n’avaient pas fait preuve de concertation et la mise en place précipitée qui n’avait pas permis de réfléchir suffisamment au rôle et au fonctionnement de cette structure. On en voit aujourd’hui les conséquences : moins de cinq années plus tard, on nous demande notre avis sur la dissolution de la ComUE.
De la même façon, cette dissolution a été décidée rapidement par les présidents des établissements membres en raison de "problèmes de gouvernance". Elle a été décidée sans anticiper les conséquences. Que deviennent les missions assurées par la ComUE, et les personnels qui en étaient chargés ? Comment s'organise la coordination de l'ESR sur le territoire régional ? Toutes ces questions restent sans réponse, à moins de 6 mois de l'extinction de la ComUE. Le processus de dissolution tel qu'engagé est très critiquable et on ne peut souscrire à la forme qu'il prend.
L'absence de calendrier précis, de méthode, de perspectives rend opaque l'avenir des missions de la ComUE et plonge les personnels dans une grande inquiétude. Pour toutes ces raisons, nous avons donné un avis défavorable à la dissolution de la ComUE.
Vote au comité technique : Le SNESUP-FSU s'est abstenu, CGT, SNPTES et Sgen-CFDT ont rendu un avis défavorable.